vendredi 30 octobre 2009

La Presse botte le cul du maire Tremblay


En anglais on dirait «La Presse kicks Tremblay out of Montreal».

Michèle Ouimet (excellente journaliste qui a fait un boulot extraordinaire tout comme ses collègues André Noël, Éric Clément et quelques autres dans les nombreux dossiers révélant la corruption à Montréal) a publié à 5h ce matin sur Cyberpresse une nouvelle à l'effet que le maire Tremblay s'apprêterait, après son élection bien entendu, à augmenter les taxes des Montréalais de 16% sur 4 ans.

D'où ces chiffres sortent-ils ? Ce n'est pas très clair dans l'article mais on suggère que c'est ce qu'on a compris en épluchant le programme d'Union Montréal disponible sur le web. Plusieurs heures plus tard, aucun démenti de Tremblay, donc on présume que la nouvelle est fondée.

En lisant ce matin le titre de l'article et la brève explication en dessous:

«Monsieur 16% - Gérald Tremblay envisage des hausses de taxes de 16% sur 4 ans»

je me suis dit: il est foutu. À deux jours des élections, c'est un coup de batte de baseball par la tête du genre de ceux que donnait Al Capone (De Niro) dans The Untouchables (voir vidéo au bas). Du genre de ceux dont on ne se relève pas.

Une chose est certaine et troublante: de toute l'année 2009 s'il fallait pointer une journée précise pour que la sortie de cette nouvelle ait un impact dévastateur maximal pour Tremblay, un jour «J», ce serait aujourd'hui.

Je veux dire, si j'étais en possession de cette nouvelle depuis quelque temps et que je voulais faire mal au possible à Gérald Tremblay, c'est aujourd'hui que j'aurais attendu pour la sortir. À deux jours du vote, dernier jour ouvrable.

Comprenons-nous bien, j'ai suivi les dossiers de Monréal de près (compteurs d'eau, corruption, collusion, etc.) et Gérald Tremblay à mon point de vue mérite d'être sorti de son hôtel de ville sur une poutre, couvert de goudron et de plumes. Rien de moins. Il ne faut sous aucun prétexte que ce pantin soit réélu.

La question se pose tout de même: depuis combien de temps La Presse avait-elle cette «bombe» en main ?

Si c'est depuis hier soir, c'est un «adon» et tout est parfait. Si c'est depuis quelques jours ou quelques semaines, la sortir aujourd'hui est un flagrant manque d'éthique journalistique. Un manque d'éthique moins choquant que celui qu'ils (chez Cyberpresse) s'appliquent à dénoncer depuis des mois, mais quand même. Je pose simplement la question...

Lien vers l'article de Michèle Ouimet sur Cyberpresse.

Addio, Gérald !

Jeune chanteuse tuée par des coyotes



La jeune chanteuse Taylor Mitchell, de Toronto, a été attaquée par des coyotes avant-hier (mercredi) alors qu'elle se promenait dans un parc national de la Nouvelle-Écosse. Des passants ont entendu ses cris et ont appelé le 911, mais trop tard. Les secouristes l'ont trouvée très mal en point, agonisante, elle est morte à l'hopital.

Ce serait le tout premier cas rapporté d'une attaque mortelle de coyote en Nouvelle-Écosse. Qu'est-ce qui a pris à ces bêtes qui comme les loups se tiennent habituellement à distance des humains ? Étrange.

Elle avait tout juste 19 ans, elle était en tournée dans les maritimes suite au lancement de son premier album. Quelle triste fin, alors que tout commençait pour elle...

On peut entendre quelques unes de ses chansons sur sa page My Space. Style country-folk, sa musique rappelle par moments celle de Gillian Welch (sur Clarity surtout). «Ride Into The Sunset» et «Diamounds And Rust» sont mes préférées.

R.I.P.

mardi 27 octobre 2009

La bêtise policière à son meilleur


Bruno Duchesne était le policier de la SQ chargé d'enquêter sur le comportement des policiers du SPVM impliqués l'an dernier dans l'altercation avec les jeunes de Montréal-Nord, qui a tourné au drame avec la mort du jeune Freddy Villanueva.

À Me Alain Arsenault qui lui demandait hier en cour à Montréal s'il n.était pas inquiet du fait que les deux policiers impliqués ont eu tout le temps nécessaire pour ajuster leur version des faits, Duchesne a déclaré le plus sérieusement du monde:


«Nous les policiers, on est honnêtes»


Il aurait pu ajouter qu'il avait enquêté pour le principe, vu qu'il savait au départ que ces personnes, étant dans la police, étaient forcément honnêtes et incapables du moindre mensonge. Tant qu'à y être.

Par cette déclaration qui doit faire rigoler tous les avocats de la province aujourd'hui, Duchesne fout carrément sa crédibilité aux chiottes, et son enquête avec. Bonjour la police !

C'est reparti pour un tour à Montréal-Nord...

mercredi 21 octobre 2009

Tintin en Joualonie: erk, kaka!




Yves Laberge, prof de sociologie à l'Université Laval, a cru bon de convaincre les éditeurs belges de Tintin de publier sa «traduction en joual québécois» d'un album de Tintin, Coke en stock.

Le résultat est un ramassis de conneries sans aucun sens. On parle à peu près normal dans une case, puis un joual incompréhensible dans la case suivante. Les arabes, la Castafiore, Tournesol, Milou, tout le monde parle comme la Sagouine ! Au point qu'il doit être extrêmement difficile de suivre l'histoire (je n'ai lu que la page recopiée dans Le Soleil d'aujourd'hui qui m'en a montré assez pour m'ôter toute envie d'aller plus loin).

Exemple: Tintin trouvant Tournesol tombé sur le cul après une de ses expériences ratées:

«Hé ben ! Professeur, vous nous faites une belle façon! »

(on sait que l'expression «faire des belles façons» signifie «faire le beau» ou «faire les yeux doux» pour s'attirer une faveur, rien à voir avec le contexte du prof tombé sur les fesses)

Aussi, Haddock à Tournesol:
«Cé ça, pis i va falloir installer des lumières su'é chaînes de trottoir, avec vot' patente à graisse de bines ! Pis à part de t'ça: oussé qu'i yé Abdallah ?»

On remarque ici que le «traducteur» a pris deux expressions véritables, soit «patente à gosse» et «les yeux dans la graisse de bines», pour en faire une ridicule que personne n'a jamais utilisée: «patente à graisse de bines».

Il (Laberge) déclarait dans une entrevue à Info Culture: « Ça nous permet, à nous, lecteurs du Québec, de retrouver dans une oeuvre universelle la langue québécoise ». Il est écrit dans cette édition que Yves Laberge a voulu faire « une célébration de la langue française telle qu'on la vit de nos jours au Québec ».

Parce que c'est bien connu que de nos jours au Québec, tout le monde parle comme Séraphin.

Non seulement cette édition en joual est-elle inutile, mais elle est nuisible en plus en ce sens qu'elle renforcera les préjugés qu'ont encore de nombreux Français sur la langue parlée au Québec.

Voir aussi à ce sujet l'article de Nicolas Houle sur Cyberpresse.

Ajout 30 octobre:

Le jour de la sortie de Colocs en stock, après en avoir vu une page dans le Soleil, j'étais assez «choqué» par ce que j'ai lu pour trouver son adresse et écrire un courriel à Yves Laberge, pour lui dire ce que je pensais de son travail. En gros: job bâclée, honte à vous, vous allez recevoir des roches et ce sera mérité. Par la suite en y repensant je me suis demandé si j'avais été le seul à réagir de cette façon. J'apprends aujourd'hui sur Cyberpresse que Nicolas Houle a été inondé de courriels de lecteurs scandalisés par cette édition inutile et mal foutue de Coke en stock, une lectrice allant même jusqu'à prétendre qu'elle allait se rendre chez Archambault pour déchirer les pages de cette bd maudite. Alors non, je suis pas tout seul...

dimanche 11 octobre 2009

Claude Péloquin: poète bougon ?



De ce que je comprends de cette histoire, en bref, c'est que Laliberté et Péloquin étaient de vieux amis, le premier a soutenu financièrement le second à une époque, puis dernièrement Laliberté a demandé pour sa mission poétique un poème à Péloquin, moyennant un salaire que celui-ci a probablement trouvé trop modeste, mais surtout Péloquin ne voulait pas couper les liens administratifs (les droits d'auteur) entre lui et son poème, c'est pourquoi leur entente a merdé, et leur amitié par la suite aussi.

Vu d'ici, ça ressemble à une toute bête histoire de fric, du genre «envoueille-donc, un p'tit million, ça te fera pas un pli sur la différence pis je vas pouvoir retourner écrire mes poèmes aux Bahamas...». Je présume, of course.

N'empêche que Péloquin, avec ses derniers commentaires sur le spectacle de Laliberté, a l'air de plus en plus bougon.

Extrait de cet article sur Canoë:
Au sujet de l'auteur du poème présenté vendredi, Yann Martel, il (Péloquin) n'y va pas de main morte non plus. «Son texte n'arrivait pas à la cheville du mien. Ce n'est pas un poète. En fait, ce n'était pas une mission poétique», conclut-il.

Ouille. J'ai comme l'impression que Laliberté va remettre les pendules à l'heure et son poète à sa place (loin des Bahamas) quand il aura remis les pieds sur terre. Peut-être à Tout le monde en parle la semaine prochaine ?

jeudi 8 octobre 2009

Le futur ordi portable



Écran OLED, tactile, léger, pliable...

Cette présentation est en fait un projet d'étude, mais qui pourrait bien être réalisé en vrai d'ici peu grâce à la technologie OLED qui s'en vient rapidement.

mercredi 7 octobre 2009

Anvil is back!



On a connu Anvil dans les années 80 avec Scorpions, Guns & Roses, Metallica et plusieurs autres, avec la toune Metal on Metal, surtout. Alors que les autres groupes, du moins la plupart d'entre eux, s'en sont bien sortis en vendant des tonnes de disques pendant au moins quelques années, les gars de Anvil, quant à eux, mal organisés et mal gérés, se sont fait fourrer par leur compagnie de disques puis ont décliné en popularité. Au point de jouer devant des audiences de 5 ou 6 personnes, avec tous les soucis financiers et familiaux que ça implique.

Ce documentaire (dans les clubs vidéo depuis mardi) montre les déboires, la déchéance et les tentatives de reconquête des deux gars, des deux grands chums de Toronto qui ont fondé Anvil.



Robb Reiner et «Lips» se sont connus et ont commencé à jouer ensemble à 14 ans, ils en ont 52 aujourd'hui. Une incroyable et bouleversante histoire d'amitié et de persévérence, tournée l'an passé, et qui a contribué (le docu) à les ramener à l'avant-scène (ils étaient avant-hier au Late Show de Conan O'Brian !).

Michael Moore a dit de ce film que c'est le meilleur documentaire qu'il a vu depuis des années, le London Times a dit «The greatest movie ever made about rock n' roll!» et sur Rotten Tomatoes les critiques sont pratiquement unanimes à l'acclamer avec une cote de 98%. J'ai vu le film hier et je suis désormais un fan for life.

Rock on, Anvil!


lundi 5 octobre 2009

Audi E-tron: un char de marde ?


Après la Buick LaCrosse, voici la Audi Etron (E-tron) !

Une chose est certaine, y'a pas de francophones dans l'équipe de marketing de Audi...