dimanche 11 octobre 2009

Claude Péloquin: poète bougon ?



De ce que je comprends de cette histoire, en bref, c'est que Laliberté et Péloquin étaient de vieux amis, le premier a soutenu financièrement le second à une époque, puis dernièrement Laliberté a demandé pour sa mission poétique un poème à Péloquin, moyennant un salaire que celui-ci a probablement trouvé trop modeste, mais surtout Péloquin ne voulait pas couper les liens administratifs (les droits d'auteur) entre lui et son poème, c'est pourquoi leur entente a merdé, et leur amitié par la suite aussi.

Vu d'ici, ça ressemble à une toute bête histoire de fric, du genre «envoueille-donc, un p'tit million, ça te fera pas un pli sur la différence pis je vas pouvoir retourner écrire mes poèmes aux Bahamas...». Je présume, of course.

N'empêche que Péloquin, avec ses derniers commentaires sur le spectacle de Laliberté, a l'air de plus en plus bougon.

Extrait de cet article sur Canoë:
Au sujet de l'auteur du poème présenté vendredi, Yann Martel, il (Péloquin) n'y va pas de main morte non plus. «Son texte n'arrivait pas à la cheville du mien. Ce n'est pas un poète. En fait, ce n'était pas une mission poétique», conclut-il.

Ouille. J'ai comme l'impression que Laliberté va remettre les pendules à l'heure et son poète à sa place (loin des Bahamas) quand il aura remis les pieds sur terre. Peut-être à Tout le monde en parle la semaine prochaine ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire