samedi 27 mars 2010

Bill Maher se fait plaisir...



Pour ceux qui connaissent Bill Maher et qui entendent l'english, cette vidéo est un must.

mercredi 24 mars 2010

Cet homme peut être soupçonné du pire


À Pauline Marois qui lui demandait pour une trois centième fois en chambre hier de déclencher une commission d'enquête au plus sacrant vu l'état des choses au Québec,

Jean Charest a répondu sur un ton accusateur à peu près ceci :

«Et c'est ELLE, Madame Marois, qui demande ça, ELLE qui il y a pas plus tard que trois semaines monsieur le président disait qu'ELLE allait montrer son instinct de tueuse, bla bla bla monsieur le président, c'est ELLE monsieur le président, blabla..»


Incroyable. N'importe quoi.

Quelqu'un qui écoute ça distraitement et qui juge par les intonations pourrait croire que la joute verbale est à peu près égale, alors qu'en vérité Charest en est réduit à s'agripper à des kleenex mouillés pour éviter de faire ce que tout honnête homme dans sa position aurait fait depuis longtemps.

Je soupçonne Jean Charest du pire.

Encore trois ans de ce régime, sous ce type ? Impensable. Mais que peut-on faire ?

Arrêter de le nourrir pour qu'il s'en aille ailleurs ? L'empoisonner ? C'est pas une mouffette, c'est le chef du gouvernement élu ! J'ai moi-même voté pour lui ! (pas la dernière fois, où dépité je n'ai pas voté, mais l'autre avant)

Et il n'est quand même pas banal: c'est peut-être le pire chef du pire gouvernement de l'histoire du Québec, bien qu'il sera probablement historiquement reconnu comme un pleutre, au mieux comme un plouc de façade sans aucun pouvoir décisionnel, pantin en chef d'un parti fort (qui mériterait une grande enquête à lui tout seul) mais paniqué à l'idée de voir ses sales affaires étalées au grand jour.

Charest, Courchesne, Boulet, Tomassi, Bolduc: mauvais casting. Pour le bien du Québec des années 10, cette équipe de mauvais comédiens doit être sacrée aux vidanges et remplacée par n'importe quoi; des étudiants, des stagiaires, des singes savants, n'importe quoi en attendant de trouver mieux.

Ces ministres doivent tous être de bonnes personnes en privé (comme tout le monde), mais elles ne sont pas assez bonnes dans ce qu'elles font là où elles sont. Ça arrive. Et quand ça arrive il faut avoir l'intelligence et l'honnêteté de le reconnaître, se pousser et laisser sa place à plus compétent.

Un mauvais boulanger peut vivre et durer avec un nombre limité de clients, s'il est bien situé, s'il travaille fort. Il ne constitue pas une nuisance. Un mauvais ministre par contre nuit à beaucoup trop de gens. Il doit le réaliser et quitter au plus tôt.

Je propose le texte suivant aux ministres sus-nommés pour l'essentiel de leur lettre de démission:

«Je croyais avoir la force et le courage de faire ce travail honnêtement, de bonne foi pour le bien du peuple québécois, mais je me suis trompé(e) et je me retrouve à obéir à des consignes absurdes qui m'empêchent de prendre les décisions qui iraient dans les sens des intérêts du Québec, ce qui me donne l'air complètement déconnecté(e) de la réalité aux yeux des personnes qui m'ont élu(e) et qui espéraient mieux de moi. C'est pourquoi je démissionne.»


En attendant la démission ou l'expulsion, mesdames et messieurs les ministres, craignez les moments de lucidité:  ils pourrait vous faire mourir de honte.

samedi 13 mars 2010

Affaire de la Prius emballée: tout s'explique !



Amusant de voir évoluer très vite l'affaire de la semaine sur le web (tapez «James Sikes Hoax» dans Google);

on compte maintenant les heures avant qu'on apprenne que Sikes, dont la Prius s'est supposément emballée sur une autoroute en Californie lundi dernier, est interrogé par la police et soupçonné de «frame up», comme avant lui Richard Heene, le père du jeune «Balloon Boy» qui avait fini par admettre l'an dernier après une semaine de mauvaise comédie qu'il avait voulu faire un stunt publicitaire pour mettre sa famille en vedette.

Sikes est en train d'apprendre à la dure qu'avec sa mauvaise réputation déjà bien établie, ce n'était peut-être pas une si bonne idée d'attirer sur lui autant de caméras. Imaginez: le gars a lui-même convoqué une conférence de presse devant un concessionnaire Toyota ! Tous les médias qui le passent aux nouvelles sont ensuite inondés de courriels et d'appels de gens qui préviennent «Je le connais, ne le croyez pas, c'est un crosseur !»

Même lorsque l'affaire aura été éclaircie et la Prius «innocentée», cet autre épisode de la saga des accélérateurs Toyota aura coûté une petite fortune au constructeur en dommages quant à son image, et Sikes, qui est déjà en faillite avec plus de 700 000$ de dettes, sera inutile à poursuivre.

Petite vie...


Tiens-moi ça, chérie...



Probablement pour lui faire plaisir le jour de son anniversaire (ou un 8 mars lors de la journée de la Femme?), ce monsieur a consenti à laisser son épouse l'aider dans ses expériences en tenant le panneau de plexiglass dont il voulait tester la résistance. Un beau travail d'équipe. :)

Pensez aussi au cameraman (son fils, sa fille?), placé(e) directement dans la trajectoire de la balle...

(j'ai reçu ce bout de film par courriel, je n'en connais pas l'histoire ni l'origine)

vendredi 12 mars 2010

Vedette instantanée suspecte



Pour devenir une vedette instantanée sans pour autant tirer du gun dans un centre d'achats, il existe plusieurs façons. Gonfler une petite montgolfière, la laisser s'envoler par grand vent puis appeler la police et les médias en prétendant que «Oh mon Dieu mon fils de 8 ans est dans la nacelle!» en est une. Mais cette méthode est tributaire des talents de comédien de votre fils, et si celui-ci est aussi nul que son père autant dire que l'opération est extrêmement risquée.

Une autre façon, beaucoup plus facile et très «dernier cri», consiste à vous rendre avec votre Toyota (Prius de préférence) sur une autoroute où la circulation est relativement fluide, accélérer jusqu'à atteindre 145kmh puis appliquer une légère pression sur la pédale des freins, assez pour allumer les feux arrières et faire chauffer les bandes, tout en compensant avec l'accélérateur pour maintenir la vitesse. Un simple jeu de pieds qui consiste à aller vite en gardant les lumières de freins allumés. Ensuite avec votre cellulaire vous appelez la police à la rescousse en disant «Oh mon Dieu aidez-moi je suis une autre pauvre victime de Toyota».

C'est à mon avis ce que James Sikes a fait lundi dernier. Et il est devenu une vedette instantanée.

Maintenant il devra répondre à quelques questions embêtantes.

Pourquoi ne pas avoir mis la transmission au neutre ? Il aurait alors pu se pousser tranquillement sur le côté et couper le moteur sans dommage, quitte à monter le volume de la radio si le bruit du moteur l'avait dérangé.

Il est mentionné dans la vidéo que la Prius n'a pas de traditionnelle «switch» avec clef qu'on peut tourner à Off, mais elle a très certainement un bouton pour couper le moteur en laissant les accessoires à On, pour ne pas verrouiller le volant. Pourquoi ne pas avoir appuyé dessus ?

Parce qu'il était en état de panique ? Pas tant que ça puisque il a pu composer le 911 sur son cellulaire !

M. Sikes mentionne qu'il a appelé Toyota quelques jours avant l'incident et qu'on lui a dit que sa voiture n'était pas pour l'instant sur la liste de rappel. Pôvre victime.

Le policier semble se plaire dans son rôle de héros du jour et ne pas trop questionner l'honnêteté du bonhomme, il a probablement scellé les clés le la Prius dans un sac ziploc et rangé le sac dans son coffre à gants pour être certain que ce char fou ne repartira pas tout seul,

mais si on en croit les rumeurs qui courent sur le compte de James Sikes sur le Web (fraude, faillite, extorsion), les rôles de victime/accusé seront très bientôt inversés.

Next !


UPDATE

Un journaliste s'est amusé à reproduire l'incident de la Prius et a trouvé au moins 4 moyens faciles de l'arrêter sans avoir recours au 911:

 

mercredi 10 mars 2010

Le double chandail de Clothaire Rapaille...


Alors qu'il conférençait à Québec ce matin, à grand renforts de gestes et de «wows», on pouvait distinguer sous le premier chandail de Monsieur Rapaille le logo honni d'un club ennemi.

Après ça on nous dira qu'on «paranoille» !..

La viande de phoque est-elle bonne pour le teint des politiciens ?

Naema est-elle vraiment toute seule ?


Toute seule avec ce vêtement-là, elle l'est, on s'entend, mais ce n'est pas de cette solitude-là dont je parle.

La question se pose, vu l'acharnement démontré hier mardi alors qu'elle était renvoyée d'une deuxième école en une semaine. Alors qu'elle savait les caméras et l'attention sur elle, alors qu'elle savait forcément qu'elle allait encore être repoussée, et que ça se saurait vite.

Alors qu'elle savait (probablement) que je n'avais pas posté depuis près d'une semaine et que je n'attendais (probablement) que «ça» pour m'emporter dans un billet assassin qui potentiellement serait lu par 100 à 110 personnes (si la tendance se maintient) et que «ça» risquait donc de ruiner ses hypothétiques plans. Ou ceux de ceux qui l'utilisent.

Parce que de deux choses l'une: soit elle est un peu fêlée, et il se peut évidemment que ce soit le cas, la cagoule ne la protégeant en rien des maladies mentales*, soit elle est marionnette de gens plus importants qui, si c'est le cas, ont l'air pour le moins extrêmement maladroits.

Manifestement les mâles de son entourage ne la découragent pas de faire ce qu'elle fait depuis une semaine, c'est à dire donner des petits coups de pied sur une bombe déjà rouge,

ou alors ils essaient de la contenir mais elle leur tient tête ? Une femme rebelle sous un niqab qu'elle insiste pour porter, c'est possible, ça ?

À moins qu'elle soit d'une organisation laïque extrêmiste qui provoque des situations semblables pour alimenter le mépris et la colère de la population québécoise envers les plus voyants de la religion musulmane ?


Le gars «Savignac» sur son blogue trouve que les médias exagèrent à propos des cas de nature religieuse, et il mélange tout (encore) en recensant «6 abus (il ne compte que les cas hyper médiatisés) sur 7 millions (d'individus)». Dans un billet dont il est le héros, il nous dit «bande de racistes», au fond.

Mais les médias montrent ce que les gens veulent voir: la résistance de la carapace de l'école publique face aux tentatives d'intrusion des religions qui on le sait aiment s'épanouir dans les endroits où l'on enseigne, où l'on apprend. Et les gens aiment voir cette carapace, qu'ils savent encore très mince, résister.

Parce que plus ils apprennent par la science, plus ils savent que la religion n'a rien à foutre à l'école en dehors des cours d'histoire.

La dame allait à ce cours pour apprendre le français, pas pour enseigner sa religion, dites-vous ?

Effectivement. Et le fait de porter le niqab ne brime en rien la liberté des autres. En principe. Mais on sait qu'un accommodement acquis en appelle un autre (Naema avant même d'avoir acquis son droit d'être en classe proposait de reconfigurer la salle de cours, voir billet précédent), et que cette intrusion peut représenter le début de quelque chose qu'on ne veut tout simplement pas voir commencer.

Est-il raciste de vouloir pour le Québec des écoles publiques à 100% laïques ? Sommes-nous de mauvais hôtes pour nos immigrants quand on leur dit de garder leurs cagoules et leurs couteaux symboliques à la maison et dans leurs lieux de pratique religieuse ?

Devrait-on attendre, comme semble le proposer le gars Savignac, que le problème s'installe de façon plus sérieuse au Québec, comme c'est arrivé en France, pour ensuite tenter de le régler avec des grandes mesures légales ?

Ne vaut-il pas mieux garder la porte fermée très étanche, quittes à être traités de racistes pendant un temps par quelques wannabe héros des libertés individuelles, que de laisser faire et se condamner à assister à de nouvelles tentatives d'intrusion tous les trois mois, qui mèneront éventuellement, inévitablement,
à une infestation ?

N'est-ce pas lui rendre service que de dire à Naema qu'elle peut bien apprendre le français pour mieux s'intégrer, mais elle n'ira nulle part sans heurts au Québec si elle persiste à s'afficher en tous lieux avec un niqab sur la tête ?

Et pour finir, puisque c'est la mode, la question qui tue:

l'amour qu'elle a pour son prophète est-il sa seule motivation pour forcer son entrée cagoulée dans les salle de cours du Québec ?



* Je me demande: a-t-on exclu dès le départ la possibilité que cette dame puisse être victime de problèmes mentaux, en focussant un peu trop sur son vêtement ultra-religieux ?

jeudi 4 mars 2010

Elle s'explique à mains nues !


Triste de voir cette pauvre femme, Naema, forcée d'expliquer à mains nues à la journaliste comment il aurait été si simple de réaménager la salle de classe de façon à ce que les hommes ne voient pas son visage. 

En Égypte elle était pharmacienne. Ici, elle est une freak, et pour plusieurs une emmerdeuse.

Michèle Ouimet de La Presse l'a rencontrée, elle se dit humiliée et affirme qu'on a détruit ses rêves.

N'aurait-il pas été plus simple de rêver la face à l'air ?

Et quand elle sera parvenue à trouver un job derrière le comptoir d'une pharmacie québécoise (bonne chance), combien de clients son employeur acceptera-t-il de perdre en raison de l'étrangeté de son allure, de l'évidente emprise qu'ont sur elle ses croyances religieuses, croyances qui souvent on le sait sont en conflit direct avec les faits prouvés par la science, pensons au créationnisme, 

dans un endroit, le comptoir d'une pharmacie, où l'on s'attend à trouver des scientifiques (et occasionnellement, dans les mauvaises pharmacies, des homéopathes),

ou son patron, compatissant, consentira-t-il à éduquer et à sensibiliser un à un les clients qui seront réticents face à cette «différence» ?

Auquel cas il faudra l'appeler un Saint !

Il reste donc à Naema à trouver un Saint qui soit propriétaire d'une pharmacie, et ça, même pour une croyante de son calibre, ce sera pas de la tarte...

mercredi 3 mars 2010

Wow.