mercredi 27 janvier 2010

Plus étrange que les montagnes flottantes de Pandora: Charest se maintient dans les sondages


Comment est-ce possible ?

Pour les montagnes flottantes de Pandora, l'explication est ici. Pour Charest, j'ai pas trouvé.

J'y ai réfléchi, mais j'ai pas compris.

Récapitulons.

Il y a tout juste 14 mois, en novembre 2008, Jean Charest et Monique Jérôme-Forget nous parlaient avec bonheur de leur «sacoche» de 3 ou 4 milliards, de la bonne santé des finances du Québec, des prévisions optimistes et de leurs provisions qui allaient faire en sorte que le Québec se sortirait mieux que les autres de la récession.

C'était tout juste avant les élections, avant qu'on apprenne ce que les libéraux savaient déjà depuis un moment, c'est à dire que la Caisse de dépôt annoncerait des pertes de 40 milliards et que la«sacoche» de 3 milliards serait un maigre parapluie contre l'ouragan qui s'annonçait.

Mensonges mur à mur, «nous ne toucherons pas à la TVQ», mensonge encore, bientôt confirmé,

et les multiples révélations de corruption dans le financement des partis, particulièrement à Montréal, collusion entre entrepreneurs et fausses factures, partout, à la FTQ et dans l'ensemble de l'industrie de la construction, qui font en sorte que le Québec paie jusqu'à 40% plus cher pour ses grands chantiers. Des centaines de millions, peut-être des milliards de dollars, année après année, que s'échangent des petites cliques d'initiés: décideurs, promoteurs, grands constructeurs, vendeurs d'asphalte, syndicalistes professionnels, amateurs d'embarcations de plaisance et de cassage de gueules...

Grâce - entres autres mais surtout - aux journalistes de Radio-Canada et de La Presse qui ont déterré un paquet d'histoires en 2009, on a peut-être à portée de main l'explication du mystère des fameux «dépassements de coûts» qui semblent maintenant acceptés comme faisant partie du processus par plusieurs paliers de gouvernement, et peut-être aussi l'explication au fait que malgré qu'ils travaillent autant sinon plus que les autres (quoi qu'en pense Lucien Bouchard), les Québécois dans l'ensemble sont plus pauvres, plus taxés et pas nécessairement mieux servis que les autres.

Parlant de ça, j'aimerais qu'on m'explique, par le biais d'une enquête aussi, peut-être, pourquoi le Québec avec son territoire immense, ses ressources incroyables en eau potable, en mines, en forêts exploitables et en grandes rivières productrices d'hydro-électricité est-il un des états les plus pauvres et les plus taxés en Amérique du Nord ? Pourquoi avec autant de ressources disponibles doit-il être supporté financièrement par les autres provinces du pays pour arriver à payer ses dépenses courantes, son «épicerie»?

Peut-être une piste: le gouvernement québécois paie beaucoup de monde à ne rien faire. Le «BS» n'est que le plus visible et le moins bien payé d'entre eux.
Quand on parle de corruption du système, c'est de cette corruption là aussi dont on parle. Le système qui donne des salaires en échange de rien, c'est un système corrompu.
(à l'exception des salaires versés aux inaptes au travail, évidemment, ce qui déjà implique pas mal de monde)



Profession: Facebook, MSN, blogues...
À peu près tout le monde à Québec connait au moins un ou une employé(e) du gouvernement qui ne fout rien d'autre au bureau que de cliquer mille fois par jour sur sa page Facebook. Ou chatter sur MSN Messenger du matin au soir. Ou donner son avis sur tous les blogues francophones. Ou tout ça à la fois.

Des gens qui souvent ne font rien de significatif dans toute la semaine, souvent déprimés et dévalorisés ils se tapent de temps à autre une dépression, ou un burn-out, qui les mènent à ne rien faire, mais à la maison. Toujours payés, bien entendu.

Michel Hébert du Journal de Québec dans ses chroniques écrites ou lors de sa participation hebdomadaire au Retour de Gilles Parent au FM93 aime raconter les trouvailles qu'il fait en fouillant dans les dépenses du gouvernement, du genre «sortie de groupe dans une auberge (grand luxe) pour apprendre à connaître ses collègues de travail: 5000$».

J'entendais aujourd'hui Hébert raconter à Parent les derniers excès qu'il avait constatés, parler de cette culture de non-rendement et de «tout m'est dû» qui mettrait n'importe quel Wal-Mart, McDonald ou Microsoft à la faillite en trois jours,

Hébert disait qu'il avait honte, et Parent lui répondait que lui aussi, il avait honte, de voir nos supposés leaders se conduire comme des pleutres, et les écoutant j'avais honte aussi, honte pour ma part d'avoir voté pour ces nuls en croyant au moins en partie ce qu'ils me disaient, et honte aussi que mon presque pays si riche en mines, en rivières et en forêts soit aussi pauvre en politiciens respectables.

Plusieurs grands pilleurs du Québec sont sur le point d'être identifiés, mais ils bénéficient d'un répit, gracieuseté de Jean Charest qui refuse d'ordonner l'enquête publique qui les pointera du doigt.

Malgré les mensonges de la dernière année, malgré l'énorme trou dans la «sacoche» et cette lâcheté de plus en plus évidente, Charest se maintient dans les sondages.

Honte. C'est le mot.

À ceux qui ont répondu aux sondages dernièrement en affirmant qu'ils font encore confiance à Jean Charest pour diriger le Québec, je dis vous avez le premier ministre que vous méritez,

et c'est quand même dommage pour les autres.


Question de ne pas baisser complètement les bras, allez signer la pétition officielle pour exiger la tenue d'une enquête publique:

http://www.assnat.qc.ca/petition/SignerFr.aspx?idPetition=87


Note au sujet des extraits qui apparaissent en gros caractères:
Ces gros caractères que j'utilise pour les citations ou pour souligner des bouts importants servent à briser la monotonie d'un trop gros bloc de texte qui répulse les lecteurs de plus en plus friands d'images, d'action et de «design textuel». Ils ne visent pas à violer l'esprit de qui que ce soit par effet de surprise ou d'hypnose; seulement à garder l'intérêt du lecteur sur ce que j'ai à lui raconter.


Les moyens sont à notre disposition pour qu'on puisse modifier facilement la forme, la taille et la couleur des caractères qu'on publie, je dis servons-nous en un peu, graduellement, pour écrire des lettres, messages, blogues de plus en plus aérés et vivants de par leurs formes et leurs couleurs, comme une évolution des blocs de texte traditionnels en plantations de pattes de mouches noires sur fond blanc ou beige.


«Times are changin', there's way more options, thing is, don't abuse them ♫ ♪ ♫»





Hilary Clinton déçue des propos de Luck Mervil





Précision: ça fait un titre punché, mais c'est à moitié vrai. :)

Malgré les efforts de Luck pour rayonner large, Mme Clinton ne le connaît probablement pas encore.

Je suis parti de cet article paru sur Cyberpresse et d'un extrait audio que j'ai entendu aux nouvelles à la radio où Luck Mervil exprimait ses craintes qu'un coup d'état sur Haïti soit tenté par les USA, profitant du cataclysme pour s'emparer du pouvoir.

J'ai entendu ça j'ai dit «wow». Il est con ou quoi ?!

C'est de ce genre de méfiance paranoïaque qu'elle est déçue, Mme Clinton. Comme si l'administration Obama qui s'est fait élire en partie sur une promesse de changement positif en matière de relations internationales allait se mettre à frapper et voler ses voisins pauvres pendant qu'ils sont alités après une catastrophe naturelle. Ils auraient l'air de quoi ?! Et voler quoi, anyway ?

Puis je me suis dit ne jugeons pas trop vite, il est bouleversé, sa terre natale vient de s'effondrer, ça peut excuser.

Ensuite je me suis rappelé l'avoir entendu au FM93 avec Sylvain Bouchard la semaine dernière dire que lui il s'en allait à Haïti pour aider vraiment, pas pour «se faire poser avec des mouches», sous-entendant bien entendu que certains le font. Les «personnalités» de Vision Mondiale, peut-être ? Qui d'autre sinon ? C'est pas un peu cheap ?

Il avait aussi affirmé au journal l'Itinérant de Montréal il y a 3 ou 4 ans «le Québec est une société raciste».

Celle-là m'avait sonné un peu. Raciste !, l'insulte suprême.

Peu après cette déclaration fracassante il avait reçu le titre de «patriote de l'année» de la Société St-Jean-Baptise, qui représente bien la société québécoise en ce sens que sa peur la plus grande consiste à être traitée de raciste. Ce qui fait que pour s'en prévenir elle semble avoir tendance à montrer au monde un racisme inversé/contraire par rapport à celui auquel on s'attend. Un Blanc est con: c'est parfait. Normal. Noir et con: attention. Il faut mettre les choses dans leur contexte.

Traitement égal ?

Prendre parti pour les jeunes Noirs de Montréal-Nord sans savoir ce qui s'est vraiment passé dans leur bagarre avec les policiers le soir où Freddy Villanueva est mort, c'est aussi du racisme et c'est ce que Mervil a fait sans qu'il soit pour autant critiqué publiquement, du moins à ma connaissance.

Je trouve que pour quelqu'un qui a souvent le pied dans la bouche, Mervil ne se fait pas souvent remettre à sa place.

«Coureux de kodaks», qu'on lui crierait probablement à «la radio de Québec» (comme on dit à Montréal) s'il était Blanc. Aussi on lui reprocherait de parler des deux côtés de la bouche, comme il en est amplement question ici.

Mais bon.

Il faut croire qu'il réussit quand même à convaincre, malgré ses déclarations fracassantes et souvent louches,  puisque je viens de lire un monsieur Beaulé dans le courrier des lecteurs du Soleil qui veut lui décerner right now (en janvier!) le prix de la personnalité québécoise 2010 pour avoir contribué à organiser et animé le show pour Haïti.

Je m'interroge: si un homme est traité différemment à cause de la couleur de sa peau, mais que cette différence est positive pour lui, dit-on du mec en question qu'il est «victime» de racisme ?

dimanche 24 janvier 2010

Les «honorables»




Comme prévu suite à la nouvelle parue dans le Soleil au début du mois annonçant que l'administration Labeaume songeait à honorer Jean Pelletier, des gens on exprimé leur avis dans le courrier des lecteurs du Soleil.

Comme monsieur Jacques Côté qui était de mon avis à savoir que trop de doutes subsistent sur Pelletier pour une béatification en règle, et cette dame Sabine Rioux qui lui répond aujourd'hui qu'elle trouve déplorable son «long texte de dénigrement».

Selon Mme Rioux, les hommes publics sont des cibles de choix et on se rappelle mieux leurs erreurs que leurs bons coups. Je ne suis pas d'accord.

M. Pelletier a dû se faire féliciter presque quotidiennement par les gens qu'il rencontrait dans les cocktails ou dans la rue pour les quelques rares (pardon de le dire) bons coups qu'il a fait à la mairie de Québec, mais très peu de gens lui auront fait part en pleine face de leurs doutes ou de leur mécontentement.

C'est comme ça, les gens sont la plupart du temps gentils quand ils rencontrent des gens connus. Intimidés et gentils. Mais pas toujours.

M. Pelletier a raconté à Gilbet Lavoie du Soleil peu de temps avant sa mort qu'après l'épisode des commandites il s'est fait aborder et traiter de voleur par un grand gaillard (ce sont ses mots) au Club Price de Ste-Foy.

«Qu'est-ce que vous faites là vous ? Vous êtes pas gêné de vous présenter en public, voleur!»


Le «gaillard» y allait un peu fort mais ça donne une idée de l'effet que le témoignage de Pelletier devant Gomery a eu sur une bonne partie de la population.

Oui, ça doit être dur pour quelqu'un qui s'attend à ce que tout le monde s'incline sur son passage. Mais voilà, nous sommes en démocratie, pas en monarchie. Il ne suffit pas d'avoir occupé un poste important pour mériter le respect des gens.

Parlez-en à Lise Thibault qui aujourd'hui doit se faire lancer des tomates à chaque fois qu'elle met le pied (ou plutôt la roue) dehors. Il n'y a pas si longtemps pourtant on écrivait devant son nom «l'honorable» Lise Thibault.

Lise Thibault a été remplacée par Pierre Duchesne, un monsieur qui à son tour écrit «l'honorable» devant son nom. Pourtant la semaine dernière le monsieur en question s'est comporté comme un malpropre en refusant de rendre des comptes aux gens qui paient son salaire, c'est à dire vous et moi.

Le problème, madame Rioux, c'est qu'on honore trop. Trop souvent, trop vite, sans vraiment vérifier si les personnes qu'on honore sont véritablement honorables.

Si vous tenez vraiment à honorer Jean Pelletier, retroussez vos manches, enquêtez et écrivez le livre qui démontrera noir sur blanc qu'il n'a rien à se reprocher dans l'affaire des commandites. Faites la démonstration, preuves à l'appui, qu'il n'a jamais tiré un profit personnel de sa relation d'amitié avec l'entrepreneur Laurent Gagnon dans le développement du quartier St-Roch. Démontrez que sans lui, Québec n'aurait pas de grande bibliothèque aujourd'hui et que personne n'aurait eu l'idée d'inscrire la ville comme ville du patrimoine mondial à l'UNESCO.

Quand ce sera fait mais pas avant, vous aurez démontré qu'il était honorable et je m'inclinerai avec vous.

samedi 23 janvier 2010

Four Lions: humour explosif!



Ce qui ressort de l'attentat raté du 26 décembre dernier sur le vol Amsterdam-Détroit, au cours duquel un jeune islamiste nigérian a tenté de faire exposer l'avion en allumant un mélange de substances chimiques qu'il avait dissimulées dans ses bobettes, c'est l'évidence que les terroristes ne doivent pas tous être des 100 watts.

En fait très peu de terroristes doivent être brillants, puisqu'ils ont sacrifié leur éducation au profit de l'apprentissage du Coran qui n'a rien à enseigner de scientifiquement valable. Les kamikazes sont la plupart du temps recrutés chez les pauvres, qui souvent ne savent pas lire ou quand ils savent ne lisent que le Coran, ce qui n'en fait pas des gens équilibrés avec qui vous pouvez discuter de tout et de rien. «Mort à l'Amérique», ensuite pas grand chose...

On dit qu'une comédie, c'est une tragédie plus du temps...

Donc prenant pour acquis qu'ils sont probablement pour plusieurs un peu nonos sur les bords, il devient facile d'imaginer une comédie impliquant une bande de wannabe terroristes qui préparent des attentats, qui gaffent et s'engueulent à tout propos ou discutent de leur futur statut de martyrs et des fameuses vierges à venir une fois qu'il se seront explosés en miettes sur une place publique.

C'est ce qu'a fait Chris Morris, un satiriste brittish que je ne connaissais pas, en réalisant Four Lions, une comédie aux allures de documentaire impliquant une bande d'apprentis terroristes et leurs tentatives de terroriser l'Occident.

Dans ce tordant extrait du film qui prend l'affiche aujourd'hui samedi au festival Sundance, le chef de la bande découvre que son gars à qui il avait confié la tâche d'acheter du peroxyde (pour en faire des bombes évidemment) a tout acheté au même endroit et à deux coins de rue, ce qui on le devine n'est pas très prudent.



Traduction maison:

- You'll get us nicked ! (tu vas nous faire prendre)

- Je.. j'ai utilisé différentes voix...

- Des voix ? Montre-moi..

- Euh.. une d'entre elles était la mienne.. j'ai fait une voix de femme aussi...

- De femme ? Et ta barbe ?!

- Je l'ai cachée, avec mes mains...

- Dis-moi, pourquoi une femme se promènerait avec ses mains dans le visage ?

- Euh.. parce qu'elle a une barbe ?


Arf.. :)


«Four Lions is a comic tour de force; it shows that-while terrorism is about ideology-it can also be about idiots.» (Sundance Film Festival )


On devra probablement attendre plusieurs mois encore avant la sortie en salles.

J'ai hâte ! :-)

jeudi 21 janvier 2010

Tonight Show: la Mâchoire a gagné, le Toupet quitte



Excellente imitation tragi-comique de Conan «le toupet» O'Brien par Jim Carrey.

La guerre Leno/O'Brien pour l'animation du Tonight Show est terminée. Jay «la mâchoire» Leno a gagné et revient là où il a passé les 17 dernières années moins 7 mois, ceux pendant lesquels O'Brien a tenté de s'imposer.

Pour ma part entre les deux humoristes j'ai toujours préféré O'Brien dont je me souviens avoir vu la toute première émission alors qu'il arrivait à NBC pour remplacer David Letterman, qui lui s'en allait à CBS après avoir perdu la bataille contre Jay Leno pour l'animation du Tonight Show après le départ de Johnny Carson.

On (les caméras) avait suivi O'Brien de chez lui jusqu'en studio et tout le monde qu'il rencontrait en chemin lui répétait «You better be good, Conan!» (t'es mieux d'être bon!), et il répondait avec un sourire, l'air détendu. Le premier show avait été réussi, je découvrais O'Brien pour la première fois en tant que «show man», il avait été scripteur pour Letterman et un des tout premiers et principaux scénaristes pour The Simpsons.

O'Brien, qui avait un excellent contrat, recevra un «dédommagement» de 32 millions $, plus 12 millions pour son équipe de nouveaux chômeurs. Une clause de non-concurrence l'empêche de revenir à l'animation d'un show concurrent avant septembre. Fox le courtise déjà.

Demain vendredi sera son dernier show, il recevra Will Ferrell et Tom Hanks. Ça devrait être bon...

Carrey a aussi imité Leno, il y a de ça quelques années:

mercredi 20 janvier 2010

Pour en finir avec Explorer version 6


(cliquez sur l'image pour agrandir)

Pour faire suite à mon précédent billet sur Internet Explorer 6 et dans le but d'accélérer le processus de migration des internautes qui utilisent cette cochonnerie vers des navigateurs plus appropriés, j'ai conçu cette image qui pourrait apparaître en fenêtre «popup» lorsque IE6 est reconnu.

Notre patience a des limites ! Nous vaincrons !

mardi 19 janvier 2010

Sens du devoir, partage, sobriété, arrogance et pédanterie


Après avoir lu cet article, j'ai pris quelques minutes pour écrire au lieutenant-gouverneur du Québec, l'honorable (jusqu'à preuve du contraire) Pierre Duchesne, via la section «Nous joindre» sur son site web.

Copie de mon message:

Je viens de lire un article de Denis Lessard sur Cyberpresse à l'effet que le lieutenant gouverneur refuse d'aller témoigner devant une commission parlementaire de l'Assemblée nationale pour justifier ses dépenses.

Monsieur Duchesne invoque le fait qu'il n'est pas obligé par la loi. Rien que ça !

«Pour que le lieutenant gouverneur soit légalement imputable devant les élus, dit-il, l'Assemblée nationale doit adopter une loi le précisant.»

Ma question est la suivante:

Est-ce que la pédanterie, l'arrogance (on se souvient que M. Duchesne aimait passer devant tout le monde dans la file pour le traversier avec sa limousine de fonction quand il se rendait à sa résidence secondaire de l'Îsle-aux-Grues, jusqu'à ce qu'on lui retire ce privilège absurde suite à des plaintes de résidents de l'endroit en 2008) et le manque de jugement sont des pré requis pour occuper la fonction de lieutenant-gouverneur du Québec ?

Monsieur Duchesne réalise-t-il qu'il succède à une certaine Madame Thibault qui a perdu à tout jamais le respect des Québécois en se comportant comme il semble le faire, c'est à dire en se foutant des contribuables qui payaient son salaire ?

Reprenez-vous, Monsieur Duchesne, ou préparez-vous à affronter un orage médiatique dont vous ressortirez drôlement dépeigné...

Danny Labonté
Québec


Sur la page d'accueil de son site web, le lieutenant-gouverneur affiche cet extrait de l'allocution prononcée lors de son installation le 7 juin 2007:

«Sens du devoir, partage, sobriété sont les mots d'ordre qui me guideront tout au long de mon mandat.»


Je retiens surtout «sobriété», parce que c'est ce qui manquait cruellement à sa prédécesseure et qui a coûté une fortune aux Québécois. Maintenant, est-ce qu'on peut vérifier s'il est vraiment sobre ? Monsieur Duchesne nous dit que non, et que pour ce faire, il faudra passer une loi.

Je me suis demandé si je n'y étais pas allé un peu fort en parlant dans mon message de «pédanterie», mais cette définition trouvée sur le web m'a complètement rassuré:


Pédanterie
On se sert parfois du mot pédanterie pour désigner une affectation de sévérité, d'exigence, d'exactitude poussée jusqu'à la minutie, en des choses peu importantes. C'est en ce sens qu'on dira, par exemple : « Il y aurait de la pédanterie à relever de si légères fautes » (Acad.). (source)



dimanche 17 janvier 2010

Nouveau look pour les années 10 !



Il était prévu depuis longtemps que je refasse le design de ce blogue et c'est vendredi dernier que je me suis mis à la tâche.

Je suis assez content du résultat et je pourrai grâce au design que j'ai réalisé sur Photoshop changer les photos de l'en-tête à volonté, bouger et remplacer les éléments qui sont tous séparés les uns des autres (crayon, bloc-notes, tasse de café, etc.) et changer occasionnellement les gribouillages sur la page blanche du bloc-notes. La version «semaine» montre une tasse de café plutôt que le sous-verre Heineken.

Je n'ai gardé du précédent modèle que le fond blanc de style «vieux papier».

Pour ce design je suis parti d'un template* qui m'a fait sauver du travail au niveau de la structure de la page, mais dont je n'ai pas gardé grand chose au niveau graphique, que les boutons de résautage sociaux (Twitter, Facebook, etc.) et l'arrière-plan en planches de bois. Voir ici le template duquel je suis parti.

J'en profite ici pour faire une mise au point sur l'utilisation des templates en web design, en ce début des années 10**.

* Un template est un modèle de site web qu'on peut adapter pour différents clients/usages/compagnies.

** On ne le réalise pas encore mais dans l'avenir on parlera de la présente décennie comme étant celle des «années 10» et l'époque actuelle comme étant le début des années 10 ! :)


Préjugé #1: «C'est facile un site web, t'as juste à prendre un template!»

Premier préjugé tenace: c'est facile d'utiliser un template pour faire un site web. En vérité on peut le faire de la façon facile, si on se contente que le résultat ait l'air de n'importe quoi.

« Pourquoi le logo dépasse, là ? Pourquoi le texte sort du cadre ? Pourquoi cette photo est tronquée ? Pourquoi cette photo est déformée ? Pourquoi c'est mal aligné ? Pourquoi on dirait que le site change de look d'un ordi à l'autre ?»

Ce ne sont là que quelques unes des questions qui souvent se posent après l'intégration d'un template en mode «facile».

Si on est plus minutieux, rien n'est vraiment facile. Aussi les instructions qui viennent avec les templates, quand il y en a, ne s'adressent pas à monsieur et madame tout-le-monde mais aux infographistes et aux web designers. Un infographiste qui s'y connait trop peu en web passera des dizaines d'heures rien qu'à «ajuster» son template aux différents navigateurs.






Le marché des templates

Un nouveau marché s'est installé ces dernières années en web design, celui des templates de sites et de blogues. Il y a quelques années ces templates étaient produits par des boîtes de communication/design et se vendaient à prix fort, souvent quelques milliers de dollars, sans compter le temps du web designer ou à tout le moins de l'infographiste qu'il fallait payer pour intégrer les couleurs et particularités (logo, slogan, photos, préférences, etc.) du client au template en question.

Chez les boîtes de communication on vendait la plupart du temps le template avec l'exclusivité du design en faisant valoir au client que ça l'assurait de ne pas se retrouver avec un voisin ou parfois même un compétiteur avec un site semblable au sien. Ça revenait à vendre le site «avec le moule» et ça justifiait le prix élevé.

C'est ainsi qu'une petite compagnie pouvait se retrouver avec un site payé 5 000$, puis réaliser deux ans plus tard que le design et les fonctionnalités sont désuets et que tout est à refaire.

Préjugé #2: «Un bon site web, ça coûte 5000$»

Si seulement ça pouvait être vrai. :)
J'ai entendu ça tellement souvent, le prix de 5 000$ semblait faire l'unanimité quand on parlait de ce que coûtait un site web «sérieux», c'est à dire qui n'est pas fait par le beau-frère de l'autre qui s'y connait en informatique. Au point que moi qui chargeais dans les 800$ pour un site «de base» complet, je passais pour le beau-frère et je manquais de crédibilité. Aujourd'hui les possibilités/fonctionnalités sont tellement nombreuses qu'il est difficile d'établir un prix moyen. Généralement le premier site d'une petite entreprise avec fonctionnalités de base coûtera autour de 1000$.


Piratage...

Aussi avec de templates à 1 000$ et 2 000$, il était naturel que le piratage se mette de la partie et des milliers de templates se sont mis à circuler sur les sites de piratage (torrents). De tous les genres et de toutes les qualités: du meilleur au pire. On trouvait les templates zippés en paquets de plusieurs dizaines, parfois plusieurs centaines et le plus ardu était de faire un tri dans ce fouillis. Pour éviter les problèmes il s'agissait pour les web designers/pirates de maquiller les templates downloadés pour qu'ils ne soient plus reconnaissables, puis de les revendre à leurs clients comme étant des modèles originaux.

J'ai pour ma part downloadé des centaines de templates que j'ai observés et «disséqués» quand ils contenaient des fonctionnalités ou des particularités qui m'étaient inconnues, mais je n'ai jamais utilisé de templates piratés pour réaliser les sites de mes clients (juré!), mon fun étant de partir de zéro à chaque fois en utilisant les dernières connaissances acquises.

... disparu!

Aujourd'hui le piratage de templates a pratiquement disparu. Pourquoi ? Parce que le marché s'est adapté et que les prix des templates ont radicalement chuté. Pour illustrer ce que j'entends par «radicalement», je dirai qu'un template payé 2 000$ en 2004 pourrait être payé 20$ aujourd'hui. La seule différence étant qu'on n'insiste plus sur les droits d'exclusivité du template. Le marché étant ce qu'il est et les sites web (et templates) étant tellement nombreux, on réalise qu'il est extrèmement rare qu'on rencontre sur le web le modèle qu'on a choisi, utilisé par d'autres.


Deux façons

Ainsi un web designer plutôt que de dessiner un template et tenter de trouver un client qui le paiera 2 000$, va plutôt mettre son template en vente sur le web à 20$ et tenter de le vendre 100 fois.

Il y a donc deux façons distinctes d'exercer le métier de web designer. La première consiste à dessiner des modèles de sites web et les vendre sous forme de templates à d'autres web designers ou à des intégrateurs/infographistes.

Ces web designers-là ne rencontrent pratiquement jamais leurs clients et ils visent principalement à faire de très beaux sites qu'ils pourront revendre jusqu'à 200, 300 fois ou plus chacun. Ils assurent ensuite un service technique via des forums de discussion et/ou par courriel. Cet aspect (service technique) de leur travail doit leur bouffer énormément de temps et c'est ce qui me fait ne pas vouloir envisager cette option.

L'autre façon, qui est la mienne, est de faire des sites exclusifs l'un après l'autre et d'assurer leur suivi avec les clients. C'est la combinaison conseiller-web/web designer/webmaster.

Quant à l'exclusivité de mes modèles je n'en fais nulle part mention dans mes contrats, me gardant l'option de les réutiliser pour d'autres clients qui ne sont pas dans le même secteur d'activité que mes clients en ligne. Jusqu'ici je n'ai jamais appliqué deux fois le même modèle.

Il arrive toutefois que je rencontre un template qui serait parfait pour un client donné et quand c'est le cas je n'ai pas de scrupules à la proposer au client en question, en le prévenant simplement que ce n'est pas un modèle exclusif et qu'il se peut qu'il rencontre un jour un de ses «clones» sur le web. C'est ce que j'ai fait récemment pour la dernière version du site de Climatisation de la capitale.


Tendance 2010: les templates pour sites CMS

La programmation de sites avec CMS (Content Management System: gestion de contenu par le client) dotés de panneaux de contrôles comme le sont les blogues de Blogger et Wordpress est beaucoup plus complexe et c'est pourquoi les templates pour ce type de sites sont devenus très populaires en 2009. Elles permettent de sauver énormément de temps en design et programmation.


Il faut généralement compter entre 10 et 20 heures de travail d'intégration - tout dépendant bien sûr de la complexité du design et des fonctionnalités souhaitées - pour livrer un site complet avec panneau de contrôle qui permettra au client d'effectuer lui même les mises à jour de son contenu.

Avec un tel site le client devient son propre webmestre et n'a plus recours à son web designer que lorsqu'il s'agit de retaper le look du site ou lui ajouter de nouvelles fonctionnalités.


Salut Cado !

Je termine en saluant Éric Cadorette qui doit être le seul à avoir lu cet article jusqu'ici. ;-)

jeudi 14 janvier 2010

Des Simpson québécois ? Mhm...


Spectra Animation parle de «Simpsons québécois» avec Vie de quartier, un dessin animé qui sortira au milieu de l'an prochain à Radio-Canada, en heure de grande écoute.

Des Simpsons québécois ? Ils mettent la barre drôlement haute et ils ont du travail à faire.

Teletoon Canada a diffusé tellement d'émissions ratées ces dernières années (voir ici pour un aperçu de la très longue liste) qu'on se demande si c'est possible de faire du dessin animé potable au Canada/Québec.

Star ou Boucher (Sons Of Butchers) est un bel exemple de ratage, avec la voix d'Antoine Bertrand qui devait pleurer en lisant les textes complètement vides de sens, d'humour et de toute intelligence qu'on lui donnait à dire. Ou plutôt à crier.

Extrait de «C'est sûr que j'vas me mettre», Star ou boucher :



Ils ont produit entre 2005 et 2006 un total de 26 épisodes de Star ou Boucher, tous aussi nuls les uns que les autres. Dessins nuls, textes nuls. À se demander ce que Steve Smith (le Red Green du Red Green Show) faisait derrière cette catastrophe dont il était le producteur.

Les Décalés du cosmos, Polyvalente Baptiste Huard, Punch!, Les Boondocks (ce dernier était made in USA mais peut-être le pire désastre de tous) sont autant de mauvais shows, souvent dû en bonne partie à la traduction douteuse des textes et des blagues, que Teletoon a présenté à son auditoire qui s'est sans doute souvent demandé s'il n'était pas victime de concours visant à trouver les pires scénaristes et traducteurs en dessins animés. Moi, en tous cas, je me le suis demandé.

Aucun qui n'arrive ne serait-ce qu'à l'ombre de la cheville des South Park, Futurama, Simpsons, Family Guy (Les Griffin)...

Pour Vie de quartier on utilisera les personnages des humoristes Lévesque et Turcotte, placés dans un contexte où ils sont tous voisins d'un même immeuble. On reconnaît sur le dessin les personnages Dany Vervaine et le proprio du bloc, de Dany Turcotte, et la vieille dame malcommode de Dominique Lévesque.

Lévesque et Turcotte participeront-ils eux-mêmes à l'écriture des épisodes ? J'ai l'impression que si c'était le cas, on le mentionnerait tout de suite, mais on n'en parle pas.

Les dessins sont des frères Christian et Yvon Tremblay, et personnellement ils ne m'inspirent rien qui vaille, me rappelant trop les tentatives ratées de Teletoon Canada ces dernières années.

Bref, bonne chance...

(Autres détails dans cet article.)

mercredi 13 janvier 2010

Pat Robertson: Call me RADICAL



Le preacher américain Pat Roberston explique ici avec beaucoup de sérieux et de compassion que les problèmes que connait Haïti depuis 200 ans sont dûs au fait que les Haïtiens ont fait un pacte avec le diable pour se débarrasser des Français et obtenir leur indépendance.

Le diable a dit «It's a deal !».

C'est triste mais c'est ça. True story Christie. La preuve, c'est que la République Dominicaine, sur l'autre moitié de l'île, s'en tire très bien. Et Christie approuve de la tête.

Que la dame approuve, ça paraît anodin mais c'est très important. Elle renforce le message. Technique éprouvée en labo (à la NASA) et qu'on utilise beaucoup en info-pub pour vendre des ramasse-crottes et autres choses du genre.


«Ça me semble gros ce que Pat dit, mais la dame est si brillante et gentille, et elle approuve, alors... Et qui suis-je pour dire que la télé me ment ?»


                     Et passe une amarante...



Je me demande, parmi l'auditoire à qui il s'adresse, principalement les ultra-chétiens conservateurs de droite du «bible belt» (états du sud-est), combien  réalisent (genre, en pourcentage) que derrière l'image de vieux bonhomme sage et sympathique se cache un vieux fou aussi dangereux que les imams les plus radicaux, de l'autre bord de la clôture.

C'est ici qu'on réalise qu'il y a des avantages à ce que les religieux radicaux s'habillent de manière distinctive: on peut les voir venir.

Un vieux monsieur qui a l'air du grand-père de tout le monde en amérique et qui raconte à la télé des énormités pareilles sur l'air de «tu sais, mon enfant...», c'est drôlement plus insidieux. Il serait plus prudent qu'il soit marqué d'une croix, bien en évidence sur sa poitrine, et grosse.

Mais les preachers américains ayant quelques années (décennies? siècles?) d'avance sur leurs copains islamistes (en termes d'évolution), ils semblent avoir compris que pour bouffer de la foule il vaut vieux se fondre dedans que de s'élever au dessus. Alors ils sont discrets avec leurs breloques.

Les ultra-religieux ont toujours été identifiables; soit ils portent des croix exagérément grosses, ou un turban ou une barbe très longue, plus la soutane... Les preachers américains ont trouvé une faille on dirait.

Ils prennent l'allure du père ou grand-père des brebis qu'ils convoitent (ou chassent) et ça a l'air de leur réussir.

C'est à se demander si on ne devrait pas dans le futur leur interdire (aux ultra-religieux) de se promener sans leurs symboles qui témoignent de leurs religions et croyances et qui préviennent les foules que les propos de celui ou celle qui les porte seront teintés en conséquence, et qu'il ne faut dès lors pas s'attendre à entendre des raisonnements ayant une quelconque valeur scientifique. Ou même morale.


Sans leurs symboles religieux distinctifs ils pourraient être considérés comme étant déguisés. Déguisés pour tromper.


Un peu comme pour les paquets de cigarettes avec leurs avertissements.

Mais comme pour les cigarettes, les preachers pourront probablement faire des dégâts pendant plusieurs années encore avant qu'on ne puisse prouver qu'ils doivent être considérés comme étant nocifs, et qu'on les oblige à se rendre identifiables.


MORCEAU DE FUTUR

En 2025 deux hommes discutent dans le TGV Québec-Montréal...
« - (...) Voilà, et c'est pourquoi tout ça est arrivé.
   - Ton raisonnement est illogique, man. De la plupart des points de vues, il est dépassé et même carrément débile. Ne devrais-tu pas être identifié d'une croix, d'un kirpan ou..
   - Croix. Elle était en or et grosse comme ça, me la suis fait voler par un juif ce matin...
   - Identifié ?
   - Fuck you...»

lundi 11 janvier 2010

Magic Jack is co-ming, to town... ♫ ♪ ♫

Un midi de décembre dernier je posais mon plateau sur une table et je m'apprêtais à dîner chez Ashton sur Henri-Bourrassa, à Charlesbourg, quand mon cellulaire à sonné.

L'indicatif régional du numéro appelant était le 416, ça provenait donc de Toronto, j'ai répondu

- Oui, yes ?

- Bonjour, j'aimerais parler à M. Labonté..

- Lui-même.

- Bonjour ici Jonathan de chez Rogers, pour vous signaler que votre compte est en retard, le montant est de 46$ est-ce que nous pouvons compter sur votre paiement avec une carte de crédit aujourd'hui ?

Ici il faut dire ici que c'était genre la troisième fois en quatre mois que Rogers m'appelait pour me signaler que mon compte était en retard, d'une semaine ou deux chaque fois, et qu'ils voulaient un paiement par carte de crédit là maintenant. Il faut dire aussi que jusque là j'avais été plutôt poli avec eux. On ne parle pas ici d'un retard de 90 jours, ni de 60, ni même de 30 jours. De quelques jours seulement.

Depuis les 25 ans (plus ou moins) que je paie des factures, il m'arrive assez souvent d'accumuler deux factures et de les payer d'un coup. Quel rebelle je suis. :-/

Ça me vaut des frais de quelques sous, quelques dollars tout au plus, que je paie chaque fois sans chialer évidemment.

Là, en ce moment dans ce Ashton, j'ai souvenir d'avoir payé mon bill de cellulaire très récemment et j'ai ce gus au téléphone qui retarde mon dîner et qui veut du fric, là, maintenant, avec ma carte de crédit.

Moi, parlant à voix basse, étant entouré de plein de monde:
- Je comprends pas. J'ai payé mon compte dernièrement, vous voulez que je paye le suivant à l'avance ou quoi ?

- Non non, monsieur, votre compte est dû..

- Il est dû depuis quand ?

- Euh.. attendez.. le 16.

- le 16... décembre ?

- Oui c'est ça.

- On est le 19 !

- (...)

- Attendez, je sors du restaurant...
  Bon. Vous m'appelez aujourd'hui pour me demander de payer tout de suite maintenant mon compte qui est    dû depuis 3 jours. C'est bien ce que je comprends ?

- Euh.. Oui, mais si je regarde, il y a 3$ sur la dernière facture qui n'ont pas été payés, c'est pour ça que le système...

Et là j'ai pété les plombs.

En gros j'ai dit au jeune homme, à plein volume, que si elle n'était pas contente de la fréquence à laquelle je payais mes comptes, sa foutue compagnie de marde n'avait qu'à faire comme elle a toujours fait c'est à dire me charger des frais de retard, d'administration, ou quoi qu'elle puisse inventer, mais de ne plus JAMAIS m'appeler pour en parler.

- Jamais, on s'entend ?

- Je ne peux rien vous promettre là-dessus, monsieur, le système...

- Y'a pas moyen de mettre des notes au dossier dans votre système débile ? Mettez une note comme quoi le client Labonté est écoeuré de se faire fourrer, mettez qu'il en est à son troisième cellulaire en 3 ans, même s'il ne l'utilise que quelques minutes par jour, et encore, pas tous les jours, que les deux premiers sont morts de faiblesse sans que je les frappe ou torture d'aucune façon mais que Rogers a refusé de les remplacer, mettez que le client est au courant qu'il paye deux fois plus cher pour son service de cellulaire que s'il vivait à peu près partout ailleurs dans le monde à cause du manque de réelle compétition au Canada, du fait que vous couchez tous dans le même lit, Rogers,  Bell et Telus, marquez que je compte les mois d'ici la fin de mon contrat en août 2010, que je ne renouvellerai jamais avec Rogers et que je vais parler à chaque fois que j'en aurai l'occasion de votre service de réclamation-des-comptes-passés-dû-depuis-3-jours harcelant et agressant.

Je vous paierai pas par carte de crédit ici aujourd'hui. Ça attendra.

Je sais que vous enregistrez les conversations dès que le ton monte, alors vous réécouterez ça en groupe si t'as pas eu le temps de tout noter. Clack !

(ou plutôt : «blip»)

C'est à peu près fidèle à ce que j'ai dit.

Ensuite je suis rentré et j'ai mangé ma poutine en regardant mon Blackberry Pearl dont le piton du milieu (la bille) commençait depuis quelques jours à montrer des signes de fatigue. Aujourd'hui, trois semaines plus tard, ce piton ne fonctionne plus. Faut dire que cet appareil a déjà 6 mois. Misère...

«Ne payez plus jamais de frais mensuels de téléphone »

Début décembre j'ai commandé cette curiosité qui a été vendue à 5 millions d'exemplaires aux USA l'an dernier: le Magic Jack. C'est un bidule vendu sur le web qui permet de relier le téléphone de la maison à l'ordinateur. Leur slogan: Ne payez plus jamais de frais mensuels de téléphone. Tentant !

Ce que la publicité disait, et dit encore:

- vous branchez le bidule dans une prise USB de votre ordi, et votre téléphone dans le bidule,
comme sur la photo
- prix d'achat à 49.95 U$ incluant une année de service
- les autres années de service sont au coût de 20$/an (spécial en ce moment: 5 ans pour 69.95$)
- appelez n'importe où au Canada ou aux USA sans aucuns frais
- tous les services habituellement vendus sont inclus:
  • répondeur/boîte vocale (qui vous envoit par courriel un fichier wav pour chaque message que vous recevez, en plus!)
  • afficheur
  • appel en attente
  • renvois d'appels
Wow ! 20$ par an pour les mêmes services que proposent Videotron et Bell à +ou- 400$ par an. Sans compter les interurbains. Une économie d'au moins 380$ par an. Presque 2 000$ sur 5 ans !

Seul hic: à nulle part ils ne parlaient du numéro que j'aurais. J'ai pensé que ce serait probablement un numéro impossible de 15 ou 20 chiffres et que c'est là qu'était, ha-ha, le point faible de l'affaire. Le produit étant annoncé sur le modèle trente jours d'essai, argent remis si retourné, j'ai acheté et j'ai attendu 4 ou 5 jours avant de recevoir la patente.

Emballage de qualité, tout a l'air top, le boîtier du bidule est «chromé» avec une face transparente, quand on le branche il s'éclaire d'une lumière bleutée, une fenêtre apparaît sur l'écran de l'ordi et vous invite à inscrire vos données. Et à choisir un numéro.

Nous y voilà.

On doit choisir un numéro en optant premièrement pour un indicatif régional américain, de n'importe où au USA. On peut choisir un indicatif canadien moyennant un supplément de 10$/an. J'ai opté pour un indicatif américain qui était pas trop loin de celui de Québec, le 419. Me souviens pas de quel état il s'agit.

Tout fonctionne à merveille. Il y a parfois de petits délais qui occasionnent des légers bugs de conversations, mais rarement assez pour que ce soit dérangeant. Sur un mois d'utilisation régulière, il m'est arrivé deux fois de remarquer des délais un peu plates.

Le hic, c'est que le numéro que j'ai choisi sera un interurbain pour tous ceux qui m'appelleront.

J'aurais choisi n'importe quel autre indicatif régional en dehors de mon 418 local (offert à 10$/an mais aucun numéro disponible) et c'aurait été pareil. C'est mentionné très discrètement sur leur site web, dans la section FAQ. Ils nuancent en disant que la plupart des gens ont des forfaits qui leur permettent de vous appeler pour pas cher.

Évidemment on ne va pas donner à ses parents/amis/clients un numéro qui leur occasionnera des frais d'interurbain. Que faire alors ? Les convaincre de se procurer un Magic Jack pour qu'ils puissent nous appeler sans frais ! :)

Y'a tout de même des économies à faire pour ceux qui paient encore des services d'appels interurbains tous les mois. Et pour ceux qui ont des amis communiquant avec un système similaire, comme Skype par exemple.

Le Magic Jack aussi est parfaitement mobile, c'est à dire que je le déplogue de mon ordi et je le replogue sur un ordi n'importe où au Canada ou aux USA, à condition qu'il soit branché sur Internet bien entendu, et j'ai toujours mon numéro, je peux faire et recevoir des appels.

Quelques points à considérer: ordi fermé: pas de téléphone, ordi en panne: idem, pas de courant: pareil, pas d'Internet: same thing.

Les Québécois sont habitués à un service de téléphone 24h, constant, fiable et fonctionnel même en cas de panne de courant. Avec les Magic Jack, Skype et les autres qui viendront, ils pourront au moins maintenant comparer les services et réaliser ce que ça leur coûte vraiment d'avoir un téléphone fonctionnel en cas de panne de courant.

J'ai l'impression qu'à plus ou moins 350$ par an, ils seront plusieurs à trouver que cette option coûte drôlement cher.


Le party achève peut-être pour les ogres: voici le Magic Jack cellulaire !



Voici que j'apprends aujourd'hui par cet article que l'inventeur du Magic Jack, Dan Borislow, récidive avec un produit similaire, mais en téléphonie cellulaire ! Ce sera disponible au printemps au même prix ou à peu près que le Magic Jack pour ligne «maison», soit 40$ à l'achat et 20$ par an pour le service complet.

Les fonctionnalités et conditions ne sont pas encore parfaitement claires pour l'instant, le site web de Magic Jack n'en parle même pas encore, mais l'inventeur était à Las Vegas cette semaine pour présenter son scoop.

Là, il joue vraiment dans la cour des grands. C'est deux à trois milliards de dollars d'entrées mensuelles qui sont en jeu pour les Rogers, Bell, AT&T, Sprint et autres.

L'offre de Magic Jack, encore: 20$ par an, tout inclus. Ouch.


La solution de Borislow encore une fois ne sera pas parfaite et comportera des irritants, mais elle offrira au moins une alternative, une option différente venant d'un gars qui n'a pas l'air de la gang de ceux qui nous font croire que les frais mensuels élevés et le service à la clientèle tout-croche sont inévitables...

... que les «frais d'accès au réseau» c'est une patente du CRTC, que les services «étoiles» doivent être obligatoirement vendus en supplément et parfois jusqu'à 7$ par mois chacun.

Je suis sous contrat avec Vidéotron pour ma ligne dure (maison) jusqu'en mai et jusqu'en août pour mon cell avec Rogers, et de la façon dont la téléphonie évolue ces temps-ci je ne signerai pas de sitôt un contrat m'engageant pour trois ans. Ni même pour un an.


S'engager pour trois ans pour avoir le téléphone «gratuit» est une grossière erreur qu'il ne faut plus faire. Très peu de téléphones vendus présentement vivront jusqu'à trois ans. Mes trois derniers auront vécu 8 mois en moyenne.

J'ai hâte de voir, au printemps, de quoi exactement aura l'air l'offre cellulaire de Magic Jack. J'y reviendrai.


Mise à jour septembre 2010

J'ai maintenant un numéro dans le 418 -- qui me coûte un supplément de 10$/an -- sans frais d'interurbains pour ceux qui m'appellent de la région de Québec, et je suis toujours satisfait du bidule. 

En ce qui concerne la venue du Magic Jack version cellulaire, il semble qu'il y a de l'eau dans le gaz, ou que l'inventeur se soit fait offrir une montagne de fric pour enterrer le projet dont on ne trouve pratiquement plus trace sur le web.




dimanche 10 janvier 2010

Jean Pelletier: avant la béatification



Dans le Soleil de ce matin, Pierre-André Normandin dans un article rapporte que l'administra- tion Labeaume envisage de souligner bientôt la contribution de Jean Pelletier à la Ville alors qu'il était maire, surtout pour son initiative d'inscrire Québec à titre de ville du patrimoine mondial de l'UNESCO, il y a de ça 25 ans.

Jean Pelletier est mort il y a exactement un an aujourd'hui.
«Impossible pour l'instant de dire si une rue, un bâtiment, un parc ou simplement une plaque portera le nom du disparu.»

Une plaque ? Bonne idée. Et pas trop encombrante, de préférence. Parce que pour tout le reste, il y aura forte controverse.

Je ne suis pas du genre à courir les assemblées à l'Hôtel de ville, mais si on menace de changer le nom de ma rue de Lemonelier à «rue Jean-Pelletier», je jure qu'ils vont m'y entendre.

La veuve de Jean Pelletier, Mme Hélène Bhérer, jointe au téléphone par le journaliste du Soleil, y est allée de cette déclaration (presque) étonnante:
«Il a donné 12 bonnes années de sa vie à ses concitoyens»

Pardon ? Êtes-vous en train de nous dire qu'il n'a pas été rémunéré pendant tout ce temps ? Qu'il régnait par charité chrétienne ? Qu'il voyageait de par le monde à ses frais et sans agrément, rien que pour le bénéfice de ses concitoyens ? Quel altruisme !

Bullshit ! Écoeuré de ces politiciens pensionnés en double et en triple qui font croire à leurs femmes et au monde qu'ils ont «donné leur vie au service de la population». Dans la même phrase ils vous parlent du grand honneur que ça a été de «servir» et ensuite du «don» qu'ils ont fait de leur vie. Bullshit !

Douze ans avec un salaire dans les six chiffres, un compte de dépenses équivalent à deux ou trois fois le salaire moyen, des voyages en première classe à l'année longue, des réceptions somptueuses partout de par le monde, une voiture de fonction avec chauffeur, et j'en passe...

À ces conditions-là ma vie je la sacrifie each day of the week.

Bien sûr que ce n'est pas un travail tous les jours facile, que les élus sont observés et critiqués sur la place publique, mais les avantages que leurs positions comportent, jours travaillés vs congés, pensions, primes de départ et primes de toutes sortes, voyages, etc., compensent largement.

Dites-nous, Mme Bhérer, il aurait trouvé où un meilleur job, votre défunt, s'il n'avait pas eu à «sacrifier» ces belles années au service de la ville de Québec ?

Vous mentionnez avoir une idée en tête pour son souligner son apport, mais vous préférez vous taire pour éviter de vous mettre dans l'embarras. Vous avez parfaitement raison. N'allez surtout pas suggérer qu'on renomme un pont au nom de votre défunt mari. Ou une rue. Ou même le moindre édifice.

Parce qu'avant toute béatification, et c'en est une en quelque sorte, bien que mineure, il doit y avoir enquête et discussions sur la pertinence d'une telle démarche. C'est une phase délicate qui peut parfois être pénible.

C'est souvent le moment que choisiront les ex-petits garçons pour lever la main et dire «ce n'est pas un saint, il m'a touché les fesses», par exemple.

Cet article du Soleil déclenche ce qu'on pourrait appeler les discussions préliminaires. Les réactions qu'on pourra lire dans les courriers de lecteurs dans les prochains jours seront intéressantes, et je suis persuadé que l'administration Labeaume les lira.

Qu'auront-ils à dire, ces lecteurs ? Voyons voir...

De Jean Pelletier je me souviens qu'il fût un maire sans grandes réalisations, pardon de le dire, à l'exception de cette inscription de Québec comme ville du patrimoine mondial, et sans grande opposition, élu tous les quatre ans par acclamation ou presque tant les candidats qu'il affrontait étaient pâles, jusqu'à ce qu'il cède sa place en '89.

Je me souviens aussi qu'il planait des rumeurs de copinage entre l'Hôtel de ville et certains grands entrepreneurs à l'époque de Pelletier. Rien n'a jamais été prouvé, ni même enquêté à ce que je sache, mais je suis convaincu que la plupart des gens qui ont vécu son époque restent sur l'impression qu'il y avait anguille sous roche. Ce pourrait être une bonne occasion pour la retourner, cette roche, justement, pour tenter de vérifier une fois pour toutes si ce n'était que dans l'imagination d'André Arthur que Jean Pelletier couchait avec Laurent Gagnon, tout en n'excluant pas cette hypothèse, évidemment.

Après son passage à la mairie de Québec il s'était tourné vers la politique fédérale. Il a été chef de cabinet et bras droit de Jean Chrétien, et à ce poste, selon le juge John Gomery, il ne fût pas que bon.

Les éléphants que Jean Chrétien prétend n'avoir pas vu passer dans l'affaire du scandale des commandites, il est pratiquement impossible que Jean Pelletier, qui était directement sur leur chemin, ne les ait pas vu non plus.

À la commission Gomery, que je suivais en direct à la télé, j'ai vu Pelletier jouer (très mal) le vieil homme sage, totalement surpris de toutes ces magouilles et enveloppes qui pourtant lui passaient sous le nez. Son fameux «pif de vieille bête politique», qu'il avait présenté à la Cour en se tapotant le nez avec l'index, lui avait bien dit de se méfier de celui-ci et de celui-là, mais il avait laissé faire et fait confiance. C'était en gros sa défense dans cette affaire: j'ai été trop bon et j'ai trop fait confiance.

Comme à l'employeur qui vous demande quel est votre pire défaut, ne lui parlez pas de votre penchant pour le dry gin et le gambling. Dites plutôt que vous êtes trop minutieux, ou trop perfectionniste.

À Gilbert Lavoie du Soleil à qui il a accordé quelques entrevues peu de temps avant sa mort et qui lui demandait s'il s'était questionné sur le financement des programmes de commandites, il avait répondu:

«Je ne m'en souviens pas. Dans la guerre (parlant du référendum de '95), on ne se demande pas si les munitions sont payées, on les tire.» 


Va pour une plaque, et ne m'attendez pas à la cérémonie.

vendredi 8 janvier 2010

Catastrophe environnementale: déversement de pétasses sur une autoroute en Californie


Accident d'un autocar de la téléréalité VH1 en Californie, causant un déversement majeur de pétasses sur l'autoroute

The Onion est un site web satirique américain, ils ont produit cette vidéo tordante et très politically incorrect sur une prétendue «catastrophe environnementale» en Californie.

Ci-dessous une traduction-maison approximative des grandes lignes de l'histoire, pour les no-english d'entre vous. Notez que j'ai traduit «sluts» par «pétasses», plutôt que par «salopes» comme je l'avais fait plus tôt et qui sonnait un peu ...gras, ou «guidounes» comme l'a fait Patrick Lagacé chez qui j'ai trouvé cette perle ce matin.

« Un autocar rempli de plus de 2 000 livres de pétasses qui étaient en route pour participer à la téléréalité «On The Road to Knoxville» de VH1 (le réseau de télé) s'est renversé sur une autoroute du sud de la Californie. En état d'ébriété avancée, ces créatures à la peau orange ont commencé à polluer la chaussée, intoxiquant tout ce qu'elles touchent avec leurs bouteilles d'alcool et leur vomi, et elles commencent à se répandre dans les quartiers résidentiels.»

« Je ne suis ici que depuis une heure et déjà j'ai pu observer quatre trips de french-kiss à trois, six tatoos avec des fautes d'orthographe... et je vous assure que le mélange parfum et tequila qui plane dans l'air ici est difficile à supporter...»

«Ce chargement de pétasses avait été embarqué à Huntinkton Beach plus tôt aujourd'hui, où plusieurs pétasses avaient participé à un concours d'escalade sur mur en lingerie fine, on sait ensuite qu'il y a eu une bagarre de paintball dans l'autobus mais ce qui aurait causé l'accident serait en fait une pétasse qui se tapait le chauffeur du bus...»

«Les autorités sanitaires craignent que les pétasses ne se rendent à la rivière St-Gabriel qui est à proximité pour s'y baigner nues et baiser entre elles comme si elle étaient dans un SPA.

Les pompiers de l'endroit ne sont tout simplement pas équipés pour faire face à un tel niveau d'intoxication et ils peinent à retenir la contamination.»

«Vh1 avait pourtant promis de ne pas dépasser une certain taux de pétasserie pour les futures participantes de ses téléréalités, mais ce qu'on peut observer ici est une concentration massive de pétasserie ...»


Avertissement de VH1:

«Nous vous rappelons que les pétasses, bien qu'elles soient divertissantes, surtout celles de première qualité utilisées par VH1, peuvent être aussi extrêmement dangereuses.»

jeudi 7 janvier 2010

Lhasa De Sela : dérapage incontrôlé



Louis Lacroix, animateur remplaçant du Retour de Gilles Parent au FM 93,3, a appris à la dure cette semaine qui était Lhasa de Sela.

C'est que les blogueurs de Cyberpresse que sont les Patrick Lagacé, Marc Cassivi et Alain Brunet, suivis par leurs hordes de commentateurs sauvages, n'ont pas apprécié la légèreté, teintée de mépris il faut le dire, avec laquelle il a traité en ondes de la mort de cette chanteuse qu'il ne connaissait pas, et que «personne dans [son] entourage ne connaissait non plus».

Il n'y a pas grand chose dans l'actualité alors on (les médias de Montréal) essaie de nous faire croire que c'était une grande vedette, disait-il en gros dans son intervention sur ce sujet. L'extrait audio de cet «outrage» est ici:



Patrick Lagacé, qui est souvent intéressant sur son blogue mais pas toujours pertinent, s'est offusqué en une grosse colère dans laquelle il remet la table pour un dérapage en règle sur les vieiles niaiseries habituelles: la haine Québec/«Mourial», la clique du plateau, radio de Québec/ radio poubelle, fiers d'être incultes, etc. Et comme prévu, le dérapage s'ensuit.

Il faut lire quelques uns des 300 commentaires (à 16h30 jeudi) sous son article pour comprendre à quel point la bêtise humaine est vivante et en santé sur les blogues.

Marc Cassivi, qui a pourtant l'habitude d'être un garçon raisonnable, y va quant à lui d'une affirmation étonnante venant de quelqu'un qui a probablement grandi dans la ville de Gilles Proulx :
«Jamais, de ma vie, je n'ai entendu quelque chose de plus indécent à la radio que cet animateur du FM 93 à Québec, ironisant cette semaine sur le décès de Lhasa de Sela.»

Rien de moins. Ensuite il le traite de tous les noms, dont «abruti nauséabond», son article complet est ici.

Tout ça c'est sans compter tout le tintouin sur la sortie de la nouvelle de la mort de Lhasa De Sela par un twit sur Twitter alors que la famille n'était pas prête et qui a fait rager Nathalie Petrowski, pour ne nommer qu'elle, et l'innommable communiqué d'Audiogram disant «Lhasa se porte bien, SVP tuez cette rumeur», alors qu'ils la savaient morte.

Fiou.

Comment on dit déjà...

Ah oui:

Repose en paix.

mardi 5 janvier 2010

Windows 7: présentation révélatrice?



Youhou ! Windows 7, c'est partiii ! Waaa..Wouhouuuu... ouhouuu.. hem.. err... Ouin... l'enthousiasme s'effrite rapidement...

C'est donc ben long.. tout le monde s'emmerde... Quelle drôle d'idée que cette mise en scène.. c'est trop long, c'est con, les chances de plantage sont gran.. Oups, un plantage !.. (vers 1:27)

Et on repart manuellement... et on regarde nos montres...

Voilà.

Vous venez d'assister au lancement de Windows 7, quelque part en Asie. Révélatrice de la qualité du produit, cette longue présentation ratée ? Souhaitons que non.

Misère...

lundi 4 janvier 2010

Internet Explorer 6: aimez-vous être à cheval sur l'autoroute?


Il existe plusieurs outils permettant de naviguer sur le web, et la plupart sont gratuits. Firefox et Google Chrome, par exemple, sont des navigateurs rapides, très sécuritaires et 100% gratuits.

Pourtant, la majorité des internautes s'entête à utiliser le navigateur de Microsoft, Internet Explorer. Internet Explorer vous est vendu avec le système d'exploitation Windows, qui lui-même est vendu avec l'ordinateur la plupart du temps. Il est donc «payant».

Du point de vue d'un web designer, Internet Explorer est une source de beaucoup de tracas. À cause principalement de la manie qu'a Microsoft de laisser traîner ses vieux produits pourris dans les ordinateurs de ses clients.

Lorsque je réalise le design d'un site web, je dois, pour faire en sorte que tous les internautes voient la même chose, m'assurer que l'alignement, les effets, images, textes, menus, etc. soient précis et constants d'un navigateur à l'autre. Ainsi pour chaque modification au design via le code (html, css) de la page sur laquelle je travaille, il me faut pour vérifier que tout fonctionne bien l'ouvrir avec :

  • Internet Explorer version 7
  • Internet Explorer version 8
  • Chrome
  • Firefox
  • Safari
Ce sont les navigateurs avec lesquels je peux garantir que mes interventions-design sont vérifiées et réussies.

Une bonne partie de ma tâche consiste donc à construire le design des sites en vérifiant les effets de mon travail dans chacun de ces navigateurs, corrigeant au besoin au fur et à mesure et en m'assurant après chaque correction que celle-ci n'a rien bousillé ou déplacé dans aucun des autres navigateurs. Une simple question d'alignement qu'on veut constant dans ces 5 navigateurs peut parfois prendre plusieurs heures.

Le cas Internet Explorer 6 (IE6)

Je pourrais ajouter à cette liste les navigateurs Opera (efficace mais marginal) et Internet Explorer 6, mais il faudrait alors que j'ajuste mes estimations (soumissions) en conséquence, sachant que chaque intervention prendra plus de temps en vérifications, et sachant surtout que Internet Explorer 6 n'est plus développé depuis longtemps par Microsoft et que pour chaque nouveauté (application de transparence sur un élément, par exemple) ou autre évolution technique, si je veux qu'elle soit fonctionnelle, ou au moins qu'elle ne cause pas de problème dans ce navigateur, je devrai trouver sur le web une solution de rechange, ou carrément en créer une.

Ignorant combien de temps je devrai bûcher pour trouver une telle solution, parfois 15 minutes, parfois fois 2 jours, il devient extrêmement difficile de faire des estimations de temps et de coûts.

Parce que ce produit est devenu une plaie et qu'il ne devrait même plus être sur le marché (voir mon explication ci-dessous), j'ai choisi, comme la majorité des web designers, de ne plus supporter la version 6 de Explorer, à moins d'une entente particulière avec le client.

Internet Explorer version 6 est un produit expiré

La seule raison pour laquelle Microsoft garde en vie cette version 6, c'est que les nouvelles versions ne sont pas compatibles avec Windows 2000, c'est à dire Windows avant Seven, Vista et XP, donc les versions de Windows datant de plus de ...10 ans !

En informatique, dix ans, c'est long.

Si vous êtes aux commandes d'un ordinateur dont le système d'exploitation date de plus de 10 ans, comme le sont les Windows 98, Windows Millenium et Windows 2000, vous ne pouvez pas vous attendre à un rendement satisfaisant. Vous roulez en bazou. Ces systèmes ne connaissent rien de l'évolution qu'on a connu dans les années 2001 à 2010 en langage et programmation informatique et web.

De plus, c'est le moins sécuritaire de tous les navigateurs et le plus susceptible de laisser passer vers et virus dans votre ordi. Pourtant il existe encore un pourcentage significatif de gens qui, même si les versions 7 et 8 d'Explorer sont disponibles depuis un bon moment, s'entêtent à utiliser cette cochonnerie pour naviguer sur le web, avec pour conséquence qu'ils rencontrent quotidiennement sur les sites qu'ils visitent des étrangetés, bizarreries, apparentes erreurs de mise en page, menus déroulants non-fonctionnels, fréquents messages genre «pop-up» les avertissant d'un danger, réel ou pas, etc.

Si vous utilisez Internet Explorer 6, vous êtes un handicapé du web. Et vous handicapez le web en retardant son développement. Les milliers d'heures travaillées chaque jour en web design juste pour faire en sorte que IE6 ne vous plante pas en pleine face à chaque fois qu'il rencontre une nouveauté sont des milliers d'heures passées à ne pas améliorer le web, mais à le rendre tout juste lisible (ou digestible) pour ce navigateur myope, vieux et malade qui refuse de mourir.

Si vous utilisez Internet Explorer 6, vous êtes à cheval, sur l'autoroute.

Et votre cheval est à moitié mort...

Bonne nouvelle: YouTube, Digg et Facebook abandonnent Internet Explorer 6

Depuis juillet dernier YouTube et Digg ne supportent plus IE6 et préviennent les utilisateurs de ce navigateur qu'ils doivent se mettre à jour s'ils veulent s'assurer de profiter des fonctionnalités de leurs sites. Facebook vient tout juste de les imiter en ce début d'année, ce qui fait que nous pouvons nous attendre, avec le message qu'envoient ces majors du web, à ce que les internautes «retardataires» mettent enfin leur navigateur à jour prochainement, puisqu'ils y seront sollicités par des sites de confiance qu'ils fréquentent régulièrement.

Sans compter que plusieurs autres grandes et moins grandes compagnies emboîteront le pas des géants et bombarderont les utilisateurs de IE6 de messages à l'effet qu'ils doivent mettre à jour leur navigateur pour pouvoir profiter des fonctions du site qu'ils visitent.

« À mort IE6: plutôt que de s'obstiner à faire voir des ombres au petit aveugle, développons des couleurs pour ceux qui ont la vue pour voir. »


Pour savoir si vous utilisez Internet Explorer 6, ouvrez une fenêtre de navigateur et cliquez sur Aide (à droite du bouton Outil) dans le menu du haut, puis, dans le menu déroulant, cliquez sur «À propos de Internet Explorer».

Vous verrez alors apparaître cette fenêtre avec l'information sur la version que vous utilisez:




Si, comme le montre la fenêtre ci-dessus, vous apprenez que vous êtes en version 6, dites-vous que c'est un peu comme si vous rouliez avec votre voiture en ignorant les rappels de votre fabricant. Vous ne profitez pas d'un véhicule performant et le produit n'étant plus développé et ajusté aux nouveautés technologiques, il ne peut aller qu'en empirant. Il vous faut donc simplement prendre deux minutes pour faire une mise à niveau vers Explorer 8.

Mais pourquoi ne pas en profiter pendant que vous y êtes pour larguer Explorer au profit d'une solution gratuite ?

Je recommande vivement Chrome de Google qui est mon navigateur par défaut et qui, lorsqu'on a pris quelques jours pour s'y habituer, deviens le préféré de la plupart de ceux qui l'essaient.

--> Chrome peut être téléchargé ici.
--> Autre alternative: Firefox de Mozilla.

Voyez aussi ce site intéressant sur le même sujet qui énumère et explique les nombreuses raisons pour lesquelles il est important d'arrêter d'utiliser IE6.

samedi 2 janvier 2010

Pour en finir avec les attentats-suicide




MESSAGE DU MCPSS par MAD

Veuillez par la présente prendre connaissance du fait qu'à partir du premier janvier 2010, nous, le Mouvement Clandestin pour la Propagation du Savoir et de la Science par Moyens Astucieux Détournés, recueillerons, analyserons et identifierons les restes humains après chaque attentat-suicide perpétré, et ceux (les restes humains) qui seront reconnus - ou fortement suspectés - appartenir à celui ou ceux ayant commis ou fortement contribué à commettre l'attentat en question seront soigneusement placés dans des carcasses de porcs, ces dernières ensuite seront cousues puis enterrées en des endroits divers, aléatoires et non-répertoriés, à bonne profondeur où elles ne seront plus jamais dérangées.

Nous ne voulons d'aucune façon, par ces gestes en apparence radicaux, insulter l'Islam et/ou ses croyants raisonnables ; nous voulons simplement lutter à armes égales avec les manipulateurs de ces bombes humaines qu'on appelle kamikazes et à qui on fait croire qu'il suffit de presser le bouton d'un détonateur (avec tout ce que ça implique) pour rejoindre au ciel 72 improbables vierges.

Misant sur le fait que les pauvres têtes qui acceptent ces missions pour les vierges ne comprennent de toute évidence pas grand chose aux notions de corps et d'esprit (tant de vierges et pas de corps pour en profiter!), nous voulons qu'ils considèrent AUSSI le fait que leurs restes seront enterrés non seulement à proximité ou en contact avec l'animal qu'ils considèrent comme la pire des créatures ou du moins la plus impure, mais bien À L'INTÉRIEUR de celle-ci.

«Dans une peau de cochon, pour l'éternité. C'est la promesse que nous opposons à celle des vierges.»

Au premier attentat-suicide de 2010, vous verrez notre équipe de scientifiques sur le terrain, récoltant et ensachant les restes humains, jusqu'au plus petit fragment d'os afin de bien montrer qu'il serait vain d'employer des bombes plus puissantes pour rendre les corps non identifiables ou non récupérables. Nous filmerons nos actions, de la récolte, à l'analyse, à l'identification, à la «mise en porc» et à l'enterrement en des lieux secrets, et les films seront diffusés sur YouTube et autres sites du genre sur Internet.

Souhaitant ainsi mettre un frein à la folie des fanatiques et empêcher quelques meurtres.

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